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la Die zette

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31 août 2008

Edvige....

La rentrée approche à grands pas !

Nos politiciens ont profité des vacances d'été pour créer
un nouveau décret déjà signé ...et donc applicable dés maintenant ! (Fillon et Sarkosy)

C'est en profitant du départ en vacances de certains d'entre nous 
que l'UMP a fait signer par ses députés ce décret nommé EDVIGE !...qui nous fait entrer 
directement dans un état fasciste sans fois ni loi !

A vous de le lire, il est court mais foudroyant !
Ceci n'est  pas une plaisanterie !!!
Je vous invite à signez cette pétition !

Une question  :
-"La culture pour tous" :
Ne s'agit il que d'un slogan vide de tout sens ?

... juste comme ça !

Rappelons :
que 11000 emplois ont été supprimé à l'éducation nationale cette année dans les collèges et lycées,
Que la culture ne reçois plus de subvention
(hier réunion CA de trajet et jeudi à 18h00 réunion de toutes les associations sur les nouvelles lois)

Voilà chers tous et bonne lecture du décret EDVIGE !

http://www.nonaedvige.ras.eu.org/

Ysa

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5 mai 2008

Déclin des abeilles

abeille2

Un essaim d’abeilles perdu dans Avignon s’arrête pour une collation en terrasse Place des Corps Saints
Photo : Mus Avignon 27/04/2008

La sirène d’alarme

Ce n’est pas une sonnette d’alarme mais une sirène que les scientifiques actionnent … ou tentent d’actionner. Car 80 % des plantes ont absolument besoin des abeilles pour être fécondées et, sans elles, il n’y a plus de production de fruits ou de légumes possible. 90 plantes destinées à l’alimentation humaine sont exclusivement pollinisées par les butineuses.

Rien qu’aux Etats-Unis, où l’apport des abeilles à l’agriculture atteint 14 milliards de dollars chaque année, le syndrome de l’effondrement des colonies a fait disparaître cette année entre 60 et 90 % des colonies selon les régions, soit environ 1,5 million de ruches sur les 2,4 millions dont bénéficiait ce pays.

Mais cet insecte domestiqué, qui a commencé à disséminer la vie sur Terre quelque 60 millions d’années avant l’apparition des humains, est aux prises avec un problème qui sévit simultanément sur plusieurs continents : le syndrome de l’effondrement des colonies, dont les véritables causes, encore méconnues, pourraient bien se situer du côté des nouvelles technologies utilisées en agriculture, voire dans nos milieux urbains et industriels.

En Europe, le problème est tout aussi aigu. Les apiculteurs allemands déplorent la perte de 80 % de leurs colonies tout comme ceux de Grande-Bretagne, de Suisse, d’Autriche, de Pologne et de Grèce, selon un relevé publié récemment dans la revue Les Échos de France. En Europe, on parle du phénomène « Marie Céleste », du nom de ce navire fantôme retrouvé un jour sans équipage. Dans les milieux scientifiques, on a baptisé le phénomène « syndrome d’effondrement », traduction de l’expression anglaise « Colony Collapse Disorder » (CCD).


Un phénomène mystifiant

Il est extraordinairement intéressant de voir comment un peu partout dans le monde les institutions publiques tentent d’expliquer ce phénomène par des causes qui ne remettent pas en question les technologies agricoles ou autres qu’ils valorisent ...

Lorsqu’une ruche est atteinte par le syndrome de l’effondrement, les abeilles la quittent pour ne plus y revenir, ce qui tranche avec leur attachement habituel pour leur port d’attache, où leur reine assure la relève. Non seulement la ruche est abandonnée rapidement, comme si un péril majeur la menaçait, mais on ne retrouve que peu de cadavres d’abeilles à proximité et, encore plus surprenant, aucun des insectes qui utilisent habituellement les ruches abandonnées n’ose profiter de l’aubaine.

Les chercheurs ont aussi constaté que les abeilles mortes à proximité de ces ruches abandonnées sont affectées par différents pathogènes comme des virus, champignons, bactéries et mites.

...

De plus, les cultures OGM d’espèces végétales auxquelles on a parfois greffé des insecticides pourraient se retrouver dans le pollen. On sait que les cultures OGM peuvent contaminer des semences naturelles par pollinisation, ce qui pourrait affecter les abeilles à l’origine du transport de ces gènes. Mais voilà une piste que les organisations agricoles et les gouvernements n’aiment pas évoquer, et encore moins fouiller. Un fait intéressant a été noté au Québec à ce sujet : les ruches installées aux abords des cultures biologiques seraient moins affectées que les autres, soutiennent quelques producteurs. Pour obtenir leur certification biologique, les apiculteurs doivent installer leurs ruches à au moins trois kilomètres des cultures agricoles non certifiées parce qu’on y utilise soit des pesticides ou des plantes OGM, soit les deux. Il faudrait cependant une étude plus globale pour pouvoir établir dans ce cas un lien de cause à effet.

Un nouveau métier : locateur d’abeilles

La perte d’importantes populations d’abeilles domestiques et leur fragilité croissante force le milieu agricole à réagir à court terme. Le recours essentiel aux pollinisateurs a engendré un nouveau métier, celui de locateur d’abeilles. Ces apiculteurs nouveau genre vont se déplacer aux frais des agriculteurs ou cueilleurs de petits fruits, comme les bleuets. Ces nouveaux locateurs de pollinisateurs proposent aujourd’hui à leurs clients non plus seulement l’abeille domestique, Apis mellifera, présente sur Terre 60 millions d’années avant les premiers hominidés, mais aussi des abeilles moins productives en miel, comme la découpeuse de la luzerne, plus résistante au syndrome. Au Nouveau-Brunswick, des apiculteurs proposent même une « nouvelle » solution en réalité fort ancienne, le bourdon, lequel s’active à des températures aussi basses que 10 °C alors que l’abeille domestique n’est vraiment productive qu’au-dessus de 18 °C.

On a toujours besoin d’un plus petit que soi. Sans interdiction massive des pesticides systémiques, la planète risque d’assister à un autre syndrome d’effondrement, craignent les scientifiques : celui de l’espèce humaine. Il y a cinquante ans, Einstein avait déjà insisté sur la relation de dépendance qui lie les butineuses à l’homme : « Si l’abeille disparaissait du globe, avait-il prédit, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre. »

Extrait  " le ministére de l'écologie et du développement durable"

Ps : pour en savoir plus connectez-vous

sur cdurable.info

la fée clochette


5 mai 2008

Qui sommes nous ?

A qui veut l' entendre !

Habitants de Die, petite ville de 4000 hab.(Drôme)
Nous témoignons,  réagissons, informons  sur
la politique, l' écologie, la culture etc ... de notre commune, notre pays,
et de la planète.
Echangeons infos, textes divers, idées ...

Vos commentaires nous interressent !
Faites comme nous et avec nous,
LACHEZ-VOUS !!!

4 mai 2008

La sieste

En écoutant "FRANCE INTER" ce matin, j'ai été surprise par ces médecins
et philosophes qui s'exprimés sur le besoin de faire la sieste !

Dans notre société où l' on accuse les demandeurs d' emplois de fainéants et (ou)
de parasites, certaines entreprises ont mit en place se système de repos !
Il est vrai que çà n' est pas vraiment courant, étant donné que de plus en plus, le cumul de
petits boulots se multiplie afin de pouvoir nourrir sa famille !!!!
Tout me semble décalé dans ses  "logiques" ...
D' un côté on fait la sieste au travail, d'un autre on court comme des fous, et pour la troisième classe
c' est le sous emplois voir la pénurie !!!

J 'aimerai que l' on me dise on se situe l'égalité des Chances ?
Quant à moi je choisie la formule emplois avec sieste !!!
J 'aime se concept qui me semble pas mal du tout pour notre unique VIE !!!

la fée clochette

2 mai 2008

Jazz à DIE

Jazz à DIE MUSIQUE - Pays Jazz Trio

M A R D I     6     MAI  2008

A     19 H  30      AU  TCHAΠ WALLA

" Une musique ouverte pour de nouveaux payzzages musicaux
de toute l' Europe où le Jazz n' est plus où on l' attends"

ENTREE :  5 euros
Réservation conseillée au 04 75 21 00 94


la fée clochette
ça va swinger !!!!


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2 mai 2008

Les OGM

Article publié le : 29/04/2008   
Agricultures, OGM et guerre des mondes
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Les OGM  ont mobilisé le débat politique de ces dernières semaines. Comme les agrocarburants, ils relèvent d'une vision de l'agriculture soutenue par l'agro-industrie, mais inadaptée aux besoins de l'immense majorité de l'humanité.

Les récentes violences en Haïti et les manifestations en Egypte, les émeutes en Indonésie, les tensions au Burkina Faso, au Cameroun, en Bolivie et au Mexique ne sont que les premiers symptômes d'une grave crise de structure des modes de répartition des productions agricoles dans le monde. La planète se dirige vers une très longue période d'émeutes et de conflits liés à la hausse des prix et à la pénurie des denrées alimentaires, estime Jean Ziegler, rapporteur spécial des Nations Unies pour le droit à l'alimentation. Avant la flambée des prix déjà (...) 854 millions de personnes étaient gravement sous-alimentées. C'est une hécatombe annoncée, met en garde M. Ziegler, qui s'en est pris par ailleurs aux agrocarburants, qu'il a qualifiés de « crimes contre l'humanité »*.

Il est urgent de repenser le modèle alimentaire de demain. Comment éviter la multiplication d'émeutes de la faim dans des pays qui ont perdu toute souveraineté alimentaire sous la pression du marché mondial ? Les OGM peuvent-ils résoudre la famine ? Est-il encore temps de promouvoir une alternative à un modèle agricole façonné par les institutions financières et économiques mondiales, qui surproduit d'un côté et affame de l'autre ? Les réponses à de telles questions sont à rechercher dans les travaux de l'Evaluation des sciences et technologies agricoles au service du développement. Cette organisation intergouvernementale encore méconnue, l'IAASTD (International Assessment of Agricultural Science and Technology for Development), est parrainée par la FAO, le PNUD, l'OMS, l'Unesco et le PNUE.

Un Grenelle international de l'agriculture

Sa méthodologie originale, ouverte à la société civile, évoque un Grenelle international de l'agronomie. Son fonctionnement en réseau international d'experts la rend comparable au GIEC, fameux groupe d'études sur le climat, placé sous l'égide des Nations Unies. Coïncidence, le président de cet organisme agronomique international, Robert Watson, connu pour son dynamisme et son engagement en faveur de la cause du climat, fut à la tête du GIEC, jusqu'à sa mise à l'écart par l'administration Bush pour ses positions radicales.

Les conclusions des 400 experts internationaux de ce groupe intergouvernemental, agronomes et spécialistes de l'alimentation, fournissent un foisonnement de pistes pour l'avenir. L'IAASTD propose une réorientation autour des savoirs locaux et communautaires, afin de retrouver une autosuffisance alimentaire, explique le Français Michel Dodet, de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra), membre du bureau de l'IAASTD. On ne peut pas jouer sur le seul facteur de la technologie.

L'agro-écologie se présente comme l'alternative au modèle de l'agro-industrie, intensive et spécialisée. Fondée sur la prise en compte des écosystèmes dans les pratiques agricoles, elle a été prophétiquement théorisée par René Dumont dès les années soixante-dix. La voici reconnue sur la scène internationale. Les savoirs agricoles recoupent des pratiques diverses, qui renvoient à des conceptions parfois antinomiques du rôle des agricultures, de leur mode de production et de leur type de rapport à l'environnement, inhérent aux sociétés dont elles relèvent. Il n'y a pas une vision de l'agriculture, mais une multitude de pratiques et de savoirs agricoles, dont « les pouvoirs politiques et économiques ont eu tendance à ne privilégier qu'une seule dimension »**, selon une logique de profits à court terme plutôt que selon une approche privilégiant des pratiques soutenables pour les agro-écosystèmes. Cette logique a suivi les prescriptions d'une partie du monde agricole, liée à l'agro-industrie, au détriment des savoirs paysans vernaculaires. Le rapport insiste sur la nécessité de « réencastrer » les activités agricoles au sein de leurs terroirs, en fonction d'échelles et de systèmes de gestion variables selon les territoires.

Régimes juridiques et visions conflictuelles

Ces conflits de vision parcourent le droit international. L'Organisation mondiale du commerce est parvenue à faire prévaloir l'accélération et la libéralisation des échanges de marchandises, quels que soient leurs impacts sociaux, culturels et environnementaux et leur méthode de fabrication. Ce régime de libéralisation draconienne s'est révélé profitable aux pays riches, à l'agro-industrie et aux oligopoles industriels. Quant à la défense de la diversité locale et des petits producteurs, elle ne relève pas des préoccupations de l'OMC, mais se retrouve dans le Protocole de Carthagène sur la biosécurité adopté en 2000, issu de la Convention des Nations Unies sur la biodiversité de 1992. Ce Protocole donne aux Etats qui l'ont ratifié la possibilité de refuser l'importation sur leur territoire d'organismes vivants génétiquement modifiés au nom de la protection de la biodiversité. Les négociations résultant de ce Protocole sont en cours. Elles doivent définir, au plus tard en mai 2008, le futur régime de responsabilité auquel les industries biotechnologiques, productrices de semences transgéniques, seront soumises.

La France a pris acte de la possibilité juridique de suspendre l'autorisation du maïs transgénique MON 810, en faisant jouer la clause de sauvegarde en janvier dernier. Mais au printemps, pressé par les lobbies de l'agro-industrie et par le retard pris dans la transcription de la directive européenne 2001/18, le gouvernement a présenté la loi OGM, dans laquelle les décisions du Grenelle de l'environnement sont apparues dénaturées.

Les travaux du Grenelle de l'environnement se sont en effet interrogés sur la coexistence possible de la diversité agricole avec la diffusion à grande échelle d'organismes génétiquement modifiés. L'intergroupe sur les OGM s'est inquiété de la réduction de la diversité des cultures en cas de recours généralisé aux semences transgéniques. La liberté de cultiver et de consommer sans OGM est devenue le principe pivot du Grenelle. Mais elle s'est transformée, dans la loi adoptée de justesse en première lecture à l'Assemblée nationale le 9 avril dernier, en liberté de cultiver avec ou sans OGM, renvoyant dos à dos deux visions antinomiques de l'agriculture, à charge, pour les préfectures, de régler au cas par cas les problèmes posés par la « coexistence » problématique de cultures de terroirs et de monocultures transgéniques.

Au-delà du débat technique, c'est une interrogation sociétale qui a sous-tendu le débat parlementaire. Le retentissement de l'amendement Chassaigne, le fameux « amendement 252 », signale la discordance de modèles et d'échelles de développement à terme incompatibles. Cet amendement prévoyait effectivement que l'utilisation des OGM ne pouvait se faire « qu'en respectant non seulement l'environnement et la santé publique, mais aussi les structures agricoles, les écosystèmes régionaux et les filières commerciales qualifiées sans organismes génétiquement modifiés ». Un autre amendement, issu du groupe majoritaire UMP, a été voté à l'unanimité dans le même esprit. Il précisait que « la liberté de consommer et de produire avec ou sans OGM » doit se faire « sans que cela nuise à l'intégrité de l'environnement et à la spécificité des cultures traditionnelles et de qualité ». L'empressement du gouvernement à en atténuer la portée par un sous-amendement signale que le ver est dans le fruit, et que la loi OGM pourrait être victime de ses propres incohérences : biodégradable, en quelque sorte.

Il n'est pas sûr que, dans cette guerre des mondes agricoles, Monsanto gagne la bataille. Les utilisateurs de semences transgéniques prendront-ils le risque de contaminer le champ du voisin alors qu'aucune compagnie d'assurance n'est prête à couvrir des risques encore mal estimés ? Il est encore moins sûr qu'à l'heure où le sac de 50 kilos de riz coûte plus de 70 dollars là où 80% de la population vivent avec moins de 2 dollars par jour, les semences sous brevet de Monsanto constituent une réponse à la pénurie alimentaire, au changement climatique et à la concurrence effrénée des producteurs du Nord. On se souvient des slogans de Monsanto promettant monts et merveilles grâce au riz doré transgénique enrichi en bétacarotène. Et on attend encore les prouesses du riz résistant à la sécheresse et capable de pousser dans des eaux saumâtres.

L'agriculture de demain sera sans doute plus proche de l'agriculture biologique d'aujourd'hui que des grandes monocultures transgéniques qui ont transformé une partie de l'Argentine en désert vert de soja monochrome, destiné à nourrir le bétail des peuples européens et des classes moyennes chinoises, carnivores impétrantes. Certes elle bénéficiera de tous les acquis de la science moderne pour être à la fois productive et durable. Mais il faudra surtout changer de modèle agricole, manger moins de viande, soutenir les plantes locales en Afrique comme le mil, réorganiser les marchés locaux et développer les circuits courts.

Agnès SINAI

*Libération, 14 avril 2008
** http://www.agassessment.org/

la fée clochette

2 mai 2008

La lecture z' aime po ça

la lecture j'aime po ça !!!!"

il était une fois un tout petit garçon qui n'aimait po l'école, ouh là là ,
rien d'extraordinaire car combiens de petites filles et de petist garçons aiment vraiment l'école ?

à l'école c'est tout beau quand on y joue du petit matin jusqu'à la fin de l'après midi ,

à l'école c'est bien quand on y partage les gâteaux de sa maison fait pour partager avec les copains,
à l'école c'est bien quand on se chaparde quelques billes et qu'on y soulève les jupes des filles,

à l'école c'est bien quand on joue au foot, quand quand on joue à la corde à sauter sans se mélanger les pieds,

l'école c'est bien quand on a une maitresse gentille avec des baisers doux comme le miel
et des paroles toute douces que sa maman pourrait murmurer,

mais l'école c'est pas bien quand on doit jouer dans le préau l'hiver alors qu'on aimerait patauger
dans les flaques d'eau dans la cour de récréation,

c'est pas bien non plus de se battre pour un porte manteau que le copain a volé sous son nez,

c'est pas bien quand il faut apprendre par coeur, réciter encore et encore, jongler avec les mots et les chiffres et et et ....

"la lecture j'aime po ça" clâme un petit garçon de 6 ans ...

à cet âge c'est la maman qui lit les histoires le soir à l'heure où le marchand de sable arrive avec sa grosse pelleteuse
sur le petit garçon qui, contrarié pleure : "z'aime po l'école, z'aime po lire, z'aime que le dessin, z'aime po l'école" !!!!!

un t et un o ça fait tu pour un petit bonhomme, un n et un o ça fait nous pour un petit bout de chou !

il connait que m et a qui font ma et qui lui rapelles le début du mot maman, un p et un a qui lui rapelle papa,
mais le reste il en veut po, car la lecture il aime po ça !!!!

alors sa maman très contrarié et lasse de lire chaque soir en s'arrachant de sa belle dentition un collier de syllabes,
décida de mettre un plan d'attaque !

"voyons mon petit, essayons d'aimer la lecture" !!!!
petit minot perplexe que rien ne peut blesser ou vexer rqui étorquera : "m'en moque l'école n'aime po ça ...."

alors la maman voyant les soirées à s'evertuer à faire aimer tous les livres de la terre à sa têtue progéniture,
devint de plus en plus fatiguée et un jour elle clâma : "chui si fatiguée que j'arrive plus à m'endormir le soir" ....

le petit lui proposa sa suce et son doudou mais cela ne fit même pas déplacé une cuillère à café même
fortement tassée de sable du marchand s'étant dégonflé ....

alors le petit garçon ramena un premier livre, celui de la fée chenille qui était po gentille car elle voulait po goûter
aux myrtilles ...

"non po celui là s'exclama la maman, cette histoire je l'aime po !!!!

alors le petit garçon ramena un deuxième livre, celui de mimi l'abeille qui détestait le miel ...

"non po celui là s'exclama la maman, cette histoire je l'aime po !!!!

le petit garçon un peu chagriné , pourtant insista !!!

"maman tu aimes la lecture alors laisses moi te lire celle là !!!"

la maman grogna : "non j'aime po les abeilles, ça pique c'est méchant"

le petit garçon s'exclaffa de rire : "mais maman c'est po vrai , les abeilles c'est gentil ,
faut po les tuer car la maitresse à l'école nous a dis qu'elles sont si utiles, beaucoup de personnes
ne les aiment po mais moi je sais que c'est utile" ..
..
"alors dis moi jeune homme, tu n'aime po l'école et tu n'aimes po les livres ????
et c'est ainsi que TRIS + TAN donna une chance à sa maman de faire venir le sommeil
sur les yeux de sa maman, en commençant ainsi :

Il était une fois un petit garçon qui n'aimait pas les livres mais qui aimait les abeilles et même les chenilles qui détestent les myrtilles , si certains petits enfants n'aiment po la lecture, elle est pourtant bien utile car elle aide sa maman préférée à se laisser bercer, rassurée, au pays des mots magiques que son petit garçon prononça enfin ...


conte.biz
la fée clochette

2 mai 2008

Félicia la fée sans pouvoir

Par un bel après midi d’été un petit lutin malin se baladait tout près d’une forêt enchantée. Il souriait à la vie en écoutant les oiseaux chantés, lorsqu’il entendit un gémissement. C’était Félicia, une petite fée, qui pleurait à chaudes larmes. Il s’approcha :

- « Mais pourquoi pleures-tu petite fée ? », demanda-t-il.
- « Je suis désespérée, j’ai perdue tous mes pouvoirs magiques », dit la Félicia en sanglotant.
- « Comment est-ce arrivé ? »
- « Je n’en sais rien, en fait, ce matin un Troll m’a demandé d’exhausser l’un de ses vœux et je n’ai pas pu le réaliser ».
- « Et quel était ce vœu ? », dit le lutin.
- Il voulait devenir le Troll le plus puissant et le plus riche de la montagne noire, et au moment d’exhausser son vœu rien ne s’est passé », dit la petite se mettant à pleurer de plus belle.
- « Ne t’inquiète pas petite Fée. Tu as de la chance, nous sommes à l’orée de la Forêt enchantée. On dit qu’une balade dans ces bois éclaire les esprits. Nous allons y entrer et essayer de trouver pourquoi tu as perdu tes pouvoirs. »

Félicia et le lutin malin entrèrent dans la forêt. Après quelques minutes de marches, ils furent interpellés par des craquements et une voix très grave.

- « Bonjour les amis », dit un grand chêne.
- « Bonjour Monsieur le chêne », répondirent-ils.
- « Que faites vous ici ? »
- « Je suis à la recherche de mes pouvoirs », dit timidement Félicia.
- « Pour trouver tes pouvoirs tu dois savoir d’où tu viens? » dit le grand chêne avant de redevenir un simple bout de bois.

Les deux amis restèrent un moment sans parler et puis le lutin malin demanda :

- « Eh bien Félicia ! Répond à la question. D’où viens-tu ? »
Félicia commença doucement :
- « Je viens des plaines dorées situées de l’autre côté de la montagne noire. Là d’où je viens les gens s’entraident, nous partageons nos biens, nous vivons en communauté. Mes parents sont des êtres formidables qui m’ont donné tout l’amour dont j’avais besoin. »

Ils marchaient en direction d’un lac où ils s’arrêtèrent pour continuer la conversation.

- « Tu as énormément de chance, Félicia d’avoir eu une vie si remplie d’amour », dit le lutin.
- « Oui tu as bien raison », dit une voix venue du fond du lac.
- « Mais qui est-ce? », s’étonna Félicia.
- « C’est moi la dame du Lac. »

Les deux amis se penchèrent au dessus de l’eau et virent un visage qui leur souriait.

- « Bonjour les amis, que faites-vous ici ? »
- « Je suis à la recherche de mes pouvoirs », répéta Félicia.
- « Pour trouver tes pouvoirs tu dois savoir qui tu es? » dit la voix du lac.

Félicia qui regardait toujours le fond du lac vit peu à peu le visage de la dame disparaître pour laisser place à sa propre image. Le lutin malin qui prenait plaisir à connaître sa jeune amie, lui demanda :
- « C’est vrai qui es-tu ? »
- « Je suis une fée qui en temps normal a des pouvoirs magiques. »
- « Oui mais encore, Félicia, qu’est ce qui te caractérise, quelles sont tes qualités et tes défauts », demanda le lutin.
- « Je suis prévenante, j’aime bien rendre service, aider les gens les rendre heureux. Je manque parfois de confiance en moi »

Ils arrivaient à la sortie du bois, Félicia découragée dit : « Nous voilà à la sortie du bois et je n’ai toujours pas retrouvés mes pouvoirs.

A ce moment le vent souffla :
- « Que cherches-tu ? Pour trouver la réponse écoute ton cœur. »

Le lutin malin, lui dit :
- « Répond à la question que te souffle le vent. »
- « Je chercher à retrouver mes pouvoirs. »
- « Mais pourquoi les cherches-tu ? », insista le lutin malin.
- « Pour pouvoir aider les gens … »
- « Eh bien voilà, jolie Félicia, je crois moi que tu n’as pas perdu tes pouvoirs qu’ils ont toujours été en toi ! »
- « Ah bon mais comment se fait-il, que je n’ai pas pu aider le troll alors ? »
- « N’as-tu pas compris chère fée, Ton don dois servir à aider les autres à leur apporter bonheur et amour. Le Troll n’avait tout simplement pas besoin de toute cette puissance et de tout cet argent. »
- « Je te remercie, mon cher lutin malin, sans toi, je n’aurais pas compris. Tu sais petit lutin, toi aussi tu as un don, tu m’as aidé à retrouver mes pouvoirs magiques.

Les nouveaux amis sortirent de la forêt main dans la main, ils savaient maintenant que l’essentiel était de croire en soi pour que tout deviennent possible.


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2 mai 2008

Discours anti-chômeurs

Infos Droits sociaux - santé - services publics
Pour comprendre le discours anti-chômeurs

Publié lundi 28 avril 2008

Je suis doctorant en sociologie et j’avais réalisé mes premiers travaux (en maîtrise) sur le traitement des chômeurs.

J’aimerais apporter un éclairage anthropologique sur l’étrange réussite du discours persécuteur de la « droite décomplexée ». En effet, il est facile de s’informer pour savoir que les chiffres du chômage sont honteusement truqués, que vraisemblablement plus de six millions de personnes au moins sont concernées par le sous-emploi et la précarité en France à l’heure actuelle, soit au minimum le quart de la population active.

Du coup, expliquer cet état de choses par des tares individuelles (certains ne veulent pas travailler) semble complètement aberrant et imbécile. Comment cela peut-il marcher, comment des ficelles aussi énormes peuvent-elles fonctionner ?

Je dirais que l’être humain « fonctionne » autour de deux grands modes de rationalité, qui sont profondément étrangers l’un à l’autre. Le premier mode, c’est celui de la « rationalité de la raison ». C’est celui qui nous fait comprendre que, lorsque des millions de personnes sont touchées par le chômage ou le sous-emploi, cela ne peut être dû à des causes individuelles.

Mais nous « fonctionnons » aussi autour d’une autre rationalité, rationalité de crise et de protection contre la souffrance, la rationalité fantasmatique. Cette rationalité s’éloigne de la « rationalité de la raison » car elle n’a pas le même objet. La rationalité fantasmatique a pour but de trouver coûte que coûte du sens pour la personne en crise.

Prenons l’exemple du chômage. Vous êtes un salarié moyen, vous bossez dur, et vous voyez votre voisin , dont la situation est jumelle de la vôtre, se faire licencier et ne pas retrouver de travail.

Si vous vous dites : « Il est comme moi, ça pourrait m’arriver aussi », vous vous retrouvez sans défense devant la réalité, face à une situation contre laquelle vous ne pouvez rien faire. Cette impuissance face au danger est extrêmement angoissante.

C’est pourquoi beaucoup d’individus dans cette situation auront tendance à accepter un discours leur expliquant que ceux qui tombent au chômage l’ont bien cherché. Voilà une explication qui protège, même si ce n’est qu’imaginaire, fantasmatique. Si je me dis « Celui qui me ressemble tant est au chômage car il l’a cherché », je regagne un pouvoir imaginaire sur ce qui m’arrive. Si je travaille bien, tout ira bien. Ça me laisse « quelque chose à faire » face à la fatalité.

Ce type de rationalité se retrouve aussi chez les chômeurs eux-mêmes. Je citerai l’exemple d’une chômeuse à qui je demande, en entretien : « Et si quelqu’un vous prouvait que le chômage est un phénomène collectif et que vous n’y êtes pour rien, qu’en penseriez vous ? » Elle de me répondre : « Alors là, ça serait une catastrophe. Si je ne suis pas coupable, alors ça veut dire que je peux rien y faire. »

Nous avons ici un parfait exemple de rationalité fantasmatique. Le raisonnement de cette personne est parfaitement logique, implacable, même. Si elle accepte de se sentir responsable de sa situation, alors elle peut croire pouvoir faire quelque chose. Malheureusement, il reste un décalage entre le fantasme, le souhait, et la réalité. Assumer cette pseudo-culpabilité n’aidera en rien cette personne à retrouver un emploi.

Sur le plan collectif, les raisonnements obéissent bien souvent aux mêmes nécessités fantasmatiques. L’être humain a avant tout besoin de sens, particulièrement dans les situations d’incertitude ou de crise. Il existe toujours un décalage entre nos représentations du monde et la réalité de ce monde. Le monde ne nous obéit pas, il nous surprend, nous blesse et nous déçoit. Or le moyen le plus économique de régler ce décalage angoissant est ce que l’anthropologue René Girard appelle le « bouc émissaire ».

Comment cela se déroule-t-il ?

Prenons l’exemple du chômage. Des millions de personnes sont structurées sur la valeur travail, et sur la conviction que « quand on travaille, on est récompensé ». Or, la réalité contredit ce postulat. Des millions de personnes sont poussées dans le chômage ou le sous-emploi.

La « rationalité de la raison » nous pousse à admettre que notre système social échoue à assurer un travail pour tous alors qu’il fait de ce travail la pierre angulaire de l’identité sociale. Il semble donc évident que notre société doit réformer sa représentation du travail, améliorer les solidarités avec les victimes du sous-emploi, réfléchir à un partage du travail, par exemple.

Mais pour penser tout cela, il faut comprendre la situation globale, avoir le recul nécessaire pour comprendre que la situation est collective, avoir la culture de lutte collective qui permette d’espérer un changement social.

A défaut de ces « ressources », l’explication la plus simple, la plus rassurante est la suivante : « il y a du boulot pour tout le monde, ceux qui sont au chômage l’ont bien cherché ». Tant qu’on n’est pas touché par le phénomène, cette explication rassure. De plus, l’exemple de la chômeuse que je cite montre que, même pour les victimes du phénomène, l’acceptation de ce discours offre une explication à leur situation.

Le problème social qui cause l’angoisse est assigné à des « boucs émissaires ». Ce chômage si inquiétant et qui laisse sans défense, il est en fait la conséquence d’une minorité déviante, bien identifiable. Les premiers, pour continuer avec l’exemple du chômage, à avoir compris la puissance de ce type de discours sont bien entendu les Nazis. « Trois millions de juifs, trois millions de chômeurs, la solution est simple », disait Hitler.

Pour l’Allemand désespéré des années 30, le monde reprenait sens. La fatalité qui l’avait poussé à la ruine portait à présent un visage, celui du juif qui complotait dans les caves à la destruction de la civilisation. La rhétorique actuelle du chômage est cousine de la rhétorique nazie, sans nul doute possible : elle se base sur les mêmes prémisses, mais au lieu de désigner les juifs, elle désigne les « fainéants » (ce que les Nazis faisaient aussi, les camps de concentration étant censés « rééduquer au travail »).

Une fois des coupables désignés (fussent-ils imaginaires, la rationalité fantasmatique ne s’en soucie guère) le monde redevient enfin cohérent, car c’est bien la cohérence que les individus en crise recherchent à tout prix. Ce phénomène peut être observé au quotidien. Combien de fois avons-nous fait un faux-mouvement qui nous a fait nous cogner, par exemple dans une porte, avant de crier spontanément : « saleté de porte » ?

Face à la surprise de la douleur, le fait de fantasmatiquement doter la porte d’intentions mauvaises et de pouvoirs néfastes nous permet d’accepter la situation. Parfois, nous croyons tellement à notre fiction que nous donnons un coup de pied vengeur dans ladite porte, ce qui défoule. Le comportement des personnes en crise qui accusent les chômeurs n’est pas foncièrement différent.

Notons que la chômeuse que j’ai interviewée elle-même expliquait sa situation par « quelque chose » en elle qui posait problème. Elle se construisait, à l’intérieur d’elle-même, son propre bouc émissaire. Tout cela pour montrer à quel point soupçonner le machiavélisme de ceux qui croient en ce type de discours est naïf et inexact.

En fait, l’esprit humain bascule, quand il est face à des phénomènes angoissants qu’il ne peut expliquer, vers ce que j’appellerai la « pensée conformiste ». Pensée conformiste car elle veut que le monde soit conforme à ce qu’elle prétend, et elle y arrive par des dispositifs rhétoriques stéréotypés qui sont, à ma connaissance, au nombre de trois. Ces dispositifs permettent de tout expliquer à peu de frais.

Dispositif un, le sophisme. Un postulat (A) s’appuie sur un postulat (B), qui lui-même s’appuie sur le postulat (A). Exemple : quand on cherche vraiment du travail (A), on en trouve (B), et on en trouve (B), quand on en a vraiment cherché (A). Si on ne trouve pas, c’est qu’on n’a pas bien cherché, le raisonnement est imparable... Ce type de raisonnement se retrouve dans tous les proverbes ou maximes conformistes : Quand on veut (A), on peut (B) ; on n’a (A) que ce qu’on mérite (B)...

Dispositif deux, la fausse dialectique. Derrière ces grands mots se cache un type de raisonnement assez simple. Reprenons l’exemple du chômage.

On postule que, quand on cherche vraiment du travail, on en trouve. Or, la réalité contredit régulièrement ce postulat. La fausse dialectique va régler cette contradiction en expliquant que si ce qu’elle prédit ne se produit pas, c’est qu’on n’a pas encore assez appliqué sa logique. Ici, par exemple, la fausse dialectique consistera à prétendre que, si on n’a pas encore trouvé de travail, c’est qu’on n’a pas encore assez bien cherché. Du coup, toute contradiction entre ce discours et la réalité est facilement explicable.

Autre exemple de fausse dialectique, le discours de répression de la délinquance : on punit plus, et pourtant, il y a des récidivistes (donc des gens que la punition n’a pas amendés, ce qui prouve l’échec de la répression). Qu’à cela ne tienne : si des gens récidivent encore, ce n’est pas que la logique punitive n’est pas efficace, c’est qu’elle n’est pas encore assez appliquée, sinon, elle marcherait. Là encore, ce discours résout d’office toutes les contradictions, il a toujours raison.

Dispositif trois, la désignation d’un bouc émissaire. Le phénomène problématique s’explique par la nature malfaisante de certains ennemis du corps social. Certains sont chômeurs car ils sont « fainéants » ou « inemployables ». D’ailleurs, ces gens sont des « fraudeurs », voire, d’après une banderole à succès qui, sur ce point précis n’a provoqué aucune réaction, des pédophiles. La vraisemblance de l’accusation n’a aucune importance.

La délinquance est due aux « multi-récidivistes ». Ces gens ne sont pas problématiques en tant que coupables d’un crime. Ils sont naturellement dangereux, et le crime n’est que la manifestation de leur nature problématique. C’est tout à fait le postulat de la loi Dati sur la « rétention de sûreté », qui permet d’enfermer des personnes une fois leur peine purgée.

Cette « philosophie » de la peine rompt clairement avec la conception de l’État de droit, qui veut qu’on juge un coupable d’après son acte et non d’après son être. La « rétention de sûreté » n’est pas une invention de Rachida Dati, c’était une des pierres angulaires de la machine de répression nazie (les internés dans les camps de concentration l’étaient pour « raisons de sûreté »). Mais tout cela n’est pas inquiétant, bien entendu.

Avec ces trois dispositifs, aisément repérables, la pensée conformiste a réponse à tout. C’est précisément son objet : la cohérence absolue dans un monde incertain et angoissant.

Pour se débarrasser de cette pensée infernale, il n’y a pas d’autre choix que de proposer sans relâche des explications alternatives, avec patience (car les esprits conformistes sont avant tout en crise), et avec beaucoup d’espoir, car ces satanés discours sont incroyablement cohérents et impossibles à contredire.

C’est ça, le défi qui nous est posé, à nous autres humanistes, depuis Hitler : réussir à convaincre des gens de se débarrasser de cette pensée dangereuse. Mais cela ne peut se faire avec des leçons de morale. On ne soigne pas un paranoïaque en l’accusant d’être paranoïaque. Nous sommes mis en demeure, pour citer approximativement Lautréamont, d’« enseigner la vertu, plutôt que de punir le vice ».

(...)

Renaud Tarlet

(Ce texte est paru en commentaire à l’article "Haro sur les chômeurs" sur le blog d’Olivier Bonnet


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la fée clochette

2 mai 2008

France-Tchad

Relais d’Info :

Ces derniers jours la Françafrique fait de nouveau parler d’elle dans les médias.

Les récents évènements au Tchad, suivis des déclarations de Nicolas Sarkozy à N’Djaména et au Cap, ne laissent pas tout le monde indifférent.

Au niveau local, nous souhaitons réagir face au soutien scandaleux, une fois de plus renouvelé, de l’état français à l’un des pires régimes de terreur du continent africain :
malgré les déclarations de neutralité, les soldats français ont apporté une aide décisive aux troupes du dictateur Déby, qui profitaient des troubles pour "nettoyer" l’opposition démocratique ;
malgré les déclarations d’intention de retirer, à terme, les troupes françaises d’Afrique, l’Etat français vient de réussir à instrumentaliser l’Europe en déployant une force européenne très largement française, et intégrant en son sein la moitié de ses hommes déjà déployés au Tchad.

Plus que jamais, il est temps d’observer avec attention la politique de la France au Tchad.

la fée clochette

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